Mardi 4 avril, au cours de la séance publique des « questions orales sans débat », j’ai interrogé le Gouvernement sur l’avenir du centre de soins infirmiers (CSI) de la Croix-Rouge d’Ambazac.
Ce CSI est le plus important des 2 derniers encore en activité dans la Haute-Vienne, sur les 7 que comptait le département il y a quelques années. Mais il doit fermer ses portes le 1er juin 2023, en dépit de la mobilisation de la population et des élus.
Cette fermeture aggravera un peu plus la pénurie d’offre de soins dans un département rural souffrant déjà de désertification médicale, et donc l’inégalité des Français et des territoires face au droit fondamental d’accès aux soins et à la santé.
A ma question de savoir ce que l’État faisait pour les patients et les salariés du CSI d’Ambazac, Mme Agnès FIRMIN LE BODO, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, m’a répondu que 3 des 7 CSI de la Haute-Vienne avaient déjà fermé en raison de difficultés de recrutement, et que les 4 autres recherchaient des repreneurs, mais sans perspectives à date. Si le Directeur du développement de la Croix-Rouge française aurait indiqué à l’ARS de Nouvelle-Aquitaine que l’association humanitaire maintiendrait l’activité du CSI d’Ambazac en l’absence de repreneur, la ministre a reconnu elle-même qu’aucun engagement écrit n’avait été pris dans ce sens…
Dans ma réplique, j’ai donc appelé l’État à accompagner de façon beaucoup plus volontariste ces recherches de solutions de reprise !