Mesdames, Messieurs les élu(e)s,
Le 27 septembre 2020, vous m’avez accordé votre confiance pour représenter notre département au Sénat. Cette confiance m’honore et m’oblige. Comme je m’y étais engagé, je tiens à vous faire part de mon travail parlementaire après trois ans au sein de la Haute Assemblée.
Mon action sénatoriale se fonde avant tout sur l’écoute et la proximité. Depuis 2020, j’ai mené des visites régulières dans vos communes, de manière à favoriser un échange direct avec vous, prendre connaissance de vos interrogations et de vos inquiétudes, vous accompagner dans la mise en œuvre de vos projets communaux. Je vous remercie pour votre bon accueil, et pour les multiples preuves que vous m’avez données de l’importance du socle communal dans notre démocratie.
Depuis 2020, je défends votre parole et notre territoire. Dans cette optique, plusieurs dossiers majeurs pour l’avenir de la Haute-Vienne m’ont mobilisé : les questions d’urbanisme, la défense d’un modèle agricole extensif, le maintien de la polyculture-élevage, le développement de la couverture numérique, le maintien des services publics et la lutte contre les déserts médicaux en zone rurale.
Le mandat de sénateur, que vous m’avez confié, induit non seulement la fabrique et le vote de la loi, mais aussi le contrôle de l’action du Gouvernement. A travers mes propositions d’amendements, rapports parlementaires, questions écrites et orales, questions au Gouvernement, j’ai inlassablement alerté l’Etat sur ces multiples problématiques et défendu vos positions et vos intérêts.
L’importance des particularités et contraintes locales, singulièrement en Haute-Vienne, m’a amené à m’investir considérablement au Sénat sur la question de la mise en œuvre de l’objectif de «zéro artificialisation nette» d’ici 2050. Dès 2021, j’ai fait partie des différents groupes de travail et commissions spéciales sur le sujet, avec toujours le souci de contribuer à améliorer le cadre juridique permettant aux élus d’atteindre la sobriété foncière et d’établir une certaine équité en prenant en compte les spécificités des territoires ruraux.
Le désenclavement de notre département demeure également une de mes préoccupations essentielles, et ma mobilisation active auprès des pouvoirs publics pour une meilleure gestion de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse a traduit l’urgence d’investir massivement dans cet axe structurant pour les territoires et leurs habitants.
L’agriculture enfin, et tout particulièrement l’élevage qui demeure un secteur économique vital pour l’équilibre de la Haute-Vienne. En phase sur ce point avec les positions de mon groupe politique (Socialiste, écologiste et républicain), je ne cesse de défendre le maintien d’un modèle agricole à taille humaine, respectueux des hommes, des animaux et des équilibres naturels, contre un modèle productiviste dont les dérives ont engendré de graves conséquences pour nos sols, notre biodiversité et la pérennité de l’activité agricole sur nos territoires.
J’entends poursuivre l’exercice de mon mandat avec le même objectif : défendre le bloc communal, ses prérogatives et ses moyens, maintenir la concertation avec les élus locaux, favoriser le développement local et les projets au service du territoire.
Parce que nous partageons une même vision pour la Haute-Vienne, Julie Lenfant, maire de Chaptelat, élue à mes côtés en tant que suppléante, et moi-même, continuerons à vous accompagner tout au long de notre mandat et de poursuivre notre engagement à défendre notre territoire et vos communes.
Je reste, avec mon équipe, à votre écoute pour répondre à vos attentes et interrogations, et je vous souhaite une bonne lecture.
Bien cordialement,
Christian Redon-Sarrazy
