Avec les cinq autres Sénateurs de la Haute-Vienne, de la Creuse et de la Corrèze, j’ai tenu le 13 décembre une conférence de presse au Sénat de présentation de notre tribune collective « Suppressions horaires, dysfonctionnements et accidents : l’intolérable agonie du Paris-Limoges pénalise habitants et territoires » dans laquelle nous interpellons l’Etat sur la mauvaise gestion de la ligne SNCF Paris – Orléans – Limoges – Toulouse (POLT), puis lui demandons d’investir massivement pour réhabiliter cet axe structurant et de veiller au respect des engagements pris par la SNCF.
Notre interpellation intervient dix jours après une nouvelle interruption du trafic causée par le déraillement de cinq wagons à Issoudun le 2 décembre et au lendemain d’une manifestation revendicative organisée en gare de Limoges le 12 décembre.
Les habitants et les territoires n’acceptent plus les suppressions horaires, les dysfonctionnements, les accidents, le déficit de concertation et le manque de considération pour les réalités locales qui caractérisent la gestion de la ligne. Nous cherchons ainsi à sensibiliser largement l’opinion publique pour faire pression sur les décideurs et obtenir d’urgence des résultats. N’oublions pas que l’enjeu d’une politique ferroviaire est de lutter tout à la fois contre la fracture territoriale et contre le réchauffement climatique.
Concrètement, avec mes collègues Isabelle BRIQUET (Haute-Vienne, PS), Jean-Jacques LOZACH (Creuse, PS), Eric JEANSANNETAS (Creuse, PS), Claude NOUGEIN (Corrèze, LR) et Daniel CHASSEING (Corrèze, LIRT), nous demandons :
- une amélioration significative du fonctionnement des trains durant l’hiver et l’arrêt des suppressions horaires ;
- le rétablissement des 14 allers-retours qui existaient jusqu’en 2015 et des dessertes des gares intermédiaires, le développement du fret et des trains de nuit ;
- une fin des travaux de régénération et de modernisation de la ligne assurée pour 2025, date de livraison des rames neuves ;
- et le maintien de l’unicité de la ligne POLT, sans déclassement du tronçon entre Brive et Cahors afin d’éviter toute réduction de vitesse.
La chaîne Public Sénat a rendu compte de notre conférence de presse : « Train Paris-Limoges : les sénateurs montent au front pour dénoncer « l’abandon des habitants du Limousin ».
Mercredi matin 14 décembre, je suis aussi intervenu sur France Bleu Limousin pour faire connaître notre combat.
